Fixant une indemnité totale de 126 millions de francs, répartie entre les colonies en fonction du nombre d’esclaves. Il y avait alors 230 000 esclaves dans les colonies insulaires françaises. L’indemnité fut établie entre 400 et 600 F en moyenne par esclave : 430 F par esclave pour la Martinique, 470 pour la Guadeloupe, 618 pour la Guyane.
Pour aider à la relance de l’activité sucrière et financer les usines, il fut décidé d’établir des banques dans chacune des colonies. Un huitième de l’indemnité fut affecté à leur création. Les banques de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion virent le jour au début des années 1850.
Sources : Jean CRUSOL, in « Les îles à sucre : de la colonisation à la mondialisation », éditions Atlantide, 2021
