3 septembre 1783 : la Grande-Bretagne reconnait les États-Unis
Le traité de Paris met fin à la guerre d’indépendance ; la Grande-Bretagne reconnait l’indépendance des États-Unis d’Amérique. MHK
Le traité de Paris met fin à la guerre d’indépendance ; la Grande-Bretagne reconnait l’indépendance des États-Unis d’Amérique. MHK
Mal inspiré, lord Charles Cornwallis, le commandant en chef des troupes britanniques, se laisse enfermer avec son armée à Yorktown. Après un siège de trois semaines, la garnison tombe aux mains des troupes rebelles, bien plus françaises (Rochambeau, Grasse, La Fayette) qu’américaines. Sources : Farid AMEUR, in « La liberté au bout des fusils », Historia spécial
Deux traités sont signés entre la France et les nouveaux États-Unis d’Amérique. L’un est un traité d’amitié et de commerce ; l’autre prévoit une alliance militaire.
Les représentants des colonies britanniques, réunis au 2ème congrès continental, adoptent la « Déclaration unanime d’indépendance des treize États unis d’Amérique », principalement rédigée par Thomas Jefferson, par laquelle ils proclament leur scission de la Grande-Bretagne.
Etabli à Philadelphie depuis 1774, il publie un brûlot antimonarchique, « Common Sens », en faveur de l’indépendance. Le pamphlet connaît un très grand succès, avec 140 000 exemplaires vendus. Sources : Bertrand VAN RUYMBEKE, in « La naissance des États-Unis », HISTOIRE et civilisations (Le Monde et National Geographic), N° 58, février 2020
Inspiré en novembre 1775 par la fuite d’un groupe d’esclaves venus spontanément proposer leurs services aux troupes loyalistes, Lord Dunmore (dernier gouverneur britannique de la Virginie) déclara la loi martiale et fit publier une proclamation promettant la liberté à tout esclave capable de porter les armes qui rejoindrait les troupes loyalistes. Le « Royal Ethiopian Regiment »
Pendant la nuit, des rebelles de Boston déguisés en Amérindiens jettent par dessus bord la cargaison de thé de trois navires de la Compagnie des Indes orientales ancrés dans le port pour protester contre le Tea Act. Pour punir ces rebelles, le Parlement ordonna la fermeture du port de Boston et l’occupation militaire de la
Le gouvernement britannique accorde à la Compagnie des Indes orientales, alors au bord de la faillite, le monopole du marché nord-américain pour écouler son thé, sans s’acquitter de taxes. Décision inacceptable pour les marchands américains, qui par ailleurs pratiquent la contrebande de thé hollandais à grande échelle. Sources : Bertrand VAN RUYMBEKE, « La naissance des