Royaume-Uni
1792 : création de la ville de Freetown, en Sierra Leone, par la société anglaise pour l’abolition de la traite
La Sierra Leone devient en 1792 la première colonie britannique de l’Afrique de l’Ouest. Elle accueille les esclaves affranchis venus d’Angleterre, de Nouvelle-Ecosse (pendant la guerre d’indépendance anglo-américaine), de la Jamaïque et des navires négriers interceptés par les croiseurs britanniques. Sources : MHK
1789 : Olaudah Equiano, ancien esclave, publie à Londres son autobiographie
Alors qu’il est âgé d’environ 44 ans et participe activement au mouvement abolitionniste britannique, il raconte sa vie avant, pendant et après l’esclavage. Son livre, « The Interesting Narrative of the life of Olaudah Equiano, or Gustavus Vassa the African, written by himself » (en français : « La véridique histoire Olaudah Equiano par lui-même »), se présente comme
22 mai 1787 : création à Londres du Comité pour l’abolition de la traite des Noirs
The Society for the Abolition of Slave Trade, dirigé par Granville Sharp, n’était pas un groupuscule bavard et inefficace : il s’appuyait sur des hommes politiques influents, Pitt et Wilberforce. Malgré les résistances d’un Parlement sensible aux arguments du groupe de pression des colons antillais, les idées de Granville Sharp et de Thomas Clarkson progressent
1787 : population Antilles britanniques
Colonies Libres Esclaves TOTAL Jamaïque 30 000 174 000 204 000 Barbade 20 000 80 000 100 000 Grenade & Grenadines 7 000 30 000 37 000 Saint-Vincent 4 000 15 000 19 000 Dominique 4 000 15 000 19 000 Antigua 6 000 36 000 42 000 Montserrat 2 000 9 000 11 000
3 septembre 1783 : la Grande-Bretagne reconnait les États-Unis
Le traité de Paris met fin à la guerre d’indépendance ; la Grande-Bretagne reconnait l’indépendance des États-Unis d’Amérique. MHK
19 octobre 1781 : victoire des Insurgés à Yorktown, en Virginie, sur les troupes britanniques
Mal inspiré, lord Charles Cornwallis, le commandant en chef des troupes britanniques, se laisse enfermer avec son armée à Yorktown. Après un siège de trois semaines, la garnison tombe aux mains des troupes rebelles, bien plus françaises (Rochambeau, Grasse, La Fayette) qu’américaines. Sources : Farid AMEUR, in « La liberté au bout des fusils », Historia spécial
