Afin de se concilier l’Angleterre, l’élément moteur des coalitions européennes menées contre lui, l’empereur décrète l’interdiction de la traite négrière ainsi que celle de la vente d’esclaves dans toutes les possessions françaises […] Après lui, Louis XVIII, Charles X, et Louis-Philippe, confirmeront officiellement l’interdiction de la traite.
Toutefois, armateurs ou familiers de riches planteurs refusent de se soumettre ; la traite devient alors clandestine couverte par certains dirigeants politiques complaisants, en dépit d’un durcissement des sanctions.
Sources : Rouben Valéry, « Noir Blanc Rouge », éditions Vuibert, 2014
